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3. Coordination civilo-militaire

Les ONG se retrouvent souvent à opérer dans les mêmes environnements que les acteurs militaires. Si un certain degré d’interaction et de dialogue avec les militaires peut être nécessaire, le niveau d’interaction dépendra du contexte et du rôle des militaires dans ce contexte, de l’ampleur des besoins sur le terrain et des risques encourus par le personnel et les bénéficiaires.

Un dialogue et une interaction essentiels entre les forces militaires et les organisations humanitaires peuvent être nécessaires pour promouvoir les principes humanitaires, garantir l’accès, protéger le personnel et les bénéficiaires et, dans certains cas, soutenir la fourniture de l’aide.

La coordination civilo-militaire est particulièrement difficile dans les situations d’urgence complexes ou dans les environnements à haut risque. L’absence de séparation claire entre les activités humanitaires et militaires peut avoir de graves conséquences sur l’espace humanitaire, la façon dont les organisations sont perçues et la sécurité du personnel.
Lorsqu’un dialogue et une interaction essentiels sont nécessaires pour faciliter l’accès, protéger le personnel et les bénéficiaires ou soutenir la fourniture de l’aide, les ONG doivent préserver leur indépendance et leur impartialité et veiller à ce que toute relation avec l’armée n’ait pas d’incidence négative sur la sécurité du personnel, des partenaires et des bénéficiaires.

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